• Human Planet

     

    Human Planet

    Human Planet est un documentaire réalisé par la BBC.

    Il dépeint la relation qui unit l'homme à la nature au travers de huit thèmes différents.

     

    Un petit aperçu...

     

     

     

      

    Le documentaire

    Dans Human Planet (Planète Des Hommes en français), on découvre les plus beaux paysages que notre Terre a à offrir ; les inimaginables ressources qui permettent à l'homme de survivre de, et avec son environnement ; les traditions et coutumes les plus insolites et les plus surprenantes pour l'occidental que nous sommes ; mais aussi les dangers qui guettent l'être humain trop audacieux...  

    A travers huit thèmes (jungles, montagnes, déserts, océans, arctique, villes, plaines et fleuves), répartis en épisodes de 50 minutes, ce documentaire traite de la relation qui unit la nature à l'être humain, comment il cohabite avec elle, comment il en tire profit, en veillant à la préserver et à la respecter. Les images sont ponctuées de commentaires et d'interventions des sujets filmés.  Dynamique, varié, mais aussi éducatif, comme tout bon documentaire, Human Planet nous captive du début à la fin, tout en induisant subtilement une ambition écologiste.  

    Chacun des huit univers est représenté par ses plus belles richesses, ses plus grands dangers mais aussi par ce qu'il possède de plus surprenant. Dans chaque partie, on suit plusieurs histoires, en traversant les cinq continents.

     

     

    Les thèmes 

    Jungles 

    Human Planet nous emmène d'abord au Venezuela, dans la forêt amazonienne, où on suit la vie d'un petit village où les enfants chassent des mygales pour... les manger!

     

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    Petit détour ensuite par la tribu des Awas, au Brésil, où les singes sont vénérés à tel point que lorsque qu'un petit se retrouve abandonné ou orphelin, les femmes n'hésitent pas s'en occuper comme de leur propre enfant allant même jusqu'à l'allaiter! Changement de continent et direction le Congo. Là bas, les hommes sont prêts à tout pour obtenir du miel... même à escalader des arbres de plus de quarante mètres de haut à l'aide d'une simple liane et de la force de leurs bras et de leurs jambes. Arrivé au dessus, le père de famille doit abandonner tout soutien et se faufiler parmi les branches en espérant que les végétaux qu'il a fait brûler suffisent à endormir les centaines d'abeilles... La découverte de la jungle et de ses multiples facette se poursuit en Birmanie, où les bûcherons ne s'aident pas de chevaux de trait pour débarder, mais ils coopèrent avec un animal plus endémique : l'éléphant! Cette première partie se termine en Indonésie, où on suit la construction d'une maison familiale, à plus de 35 mètres du sol. Tout cela, en seulement deux semaines! Tout le voisinage aide la famille à construire son nouveau nid. Une fois terminée, même les animaux de compagnie sont conviés à vivre en hauteur!

     

    Montagnes 

    La première étape du voyage se déroule en Mongolie, sur le Mont Altaï, où les casaques chassent en coopérant avec un aigle. Vers 16 ans, les jeunes Mongoles volent un aiglon dans un nid. Au bout de cinq mois de dressage, ils partent chasser, notamment le renard, à cheval avec l'aide précieuse de ce rapace. Passage par l'Éthiopie, où les paysans luttent par tous les moyens contre les singes qui saccagent leurs récoltes et tuent les moutons.

     

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    Une rencontre plus impressionnante à lieu en Indonésie. On y voit des chercheurs se soufre. Une poignée d'hommes, travaillant dans des conditions sanitaires médiocres, partent en effet tous les jours à la recherche du précieux minéral jaune dans le cratère de volcans dégageant des gaz très toxiques. Le reportage le plus étonnant de cette deuxième partie est sans conteste celui consacré à des funérailles bouddhistes au Tibet. Puisque les bouddhistes n'enterrent pas leur morts et que la haute altitude à laquelle se trouve le village n'est pas prospère à la pousse d'arbre permettant de récolter du bois pour une crémation, le représentant religieux, et lui seul, procède à ce qu'on appelle des funérailles célestes. Cela consiste à faire disparaître le corps du défunt, après une cérémonie officielle, avec l'aide de vautours...

     

    Déserts 

    Dans cette troisième partie, la BBC nous emmène à travers les plus beaux déserts de notre planète qui s'avèrent également être les plus hostiles. Au Mali par exemple, il existe un village dogon dans lequel la pêche n'est autorisée qu'une fois par an. A cette occasion, des centaines de personnes se rassemblent autour du point d'eau, un panier à la main, attendant le lancement de la pèche dans le plus grand respect. Au signal, le point d'eau est rapidement envahi de pêcheurs. En quelques minutes, il ne reste plus de poissons et le rendez-vous est pris pour l'année suivante.

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    Une rencontre impressionnante se fait au Sahara. Là bas, les femmes partent à dos de chameau avec pour mission de trouver de l'eau. L'unique point d'eau est un puits d'à peine plus d'un mètre carré dissimulé parmi les dunes. Qu'à cela ne tienne, elles savent exactement où il se trouve et, s'orientant grâce aux étoiles, après plusieurs jours de voyage à dos de chameau, elle touchent enfin au but. Ce voyage sert également de prétexte aux mères pour transmettre leur savoir à leurs filles pour qu'elles puissent, un jour, elle aussi être capable de retrouver le puits. Un petit détour par un désert glacé de Mongolie. Là, il ne neige pas mais il y a malgré tout de la neige sur le sol. D'où vient-elle? Eh bien, comme le sable qui progresse et engloutit des villages en Afrique, elle est poussée par le vent depuis la Sibérie. Le documentaire nous emmène enfin au dans deux déserts arides. Là bas, deux histoires incroyables nous attendent. Au Chili, il existe des chasseurs un peu particuliers. En effet, leurs proies ne sont pas des animaux mais bien des nuages! Pour combler le manque d'eau, ils récupèrent celle qui est présente dans les nuages de haute altitude. En Afrique, dans un autre désert, ce n'est pas en altitude que les hommes puisent l'eau mais sous la surface du sol. En effet, ils ont construit des canaux sous-terrains qui leur permettent de récupérer l'eau des roches, et ainsi, de créer une oasis. 

     

    Oans 

    La partie de Human Planet dédiée aux océans nous emmène d'abord en Galice, en Espagne. Là bas, deux pêcheurs prennent des risques démesurés pour récupérer des pouce-pieds. Ces fruits de mer poussent à hauteur du niveau de la mer, au pied des falaises, là où les vagues sont plutôt violentes. Chacun à leur tour, ils descendent parmi les rochers, évitant les vagues meurtrières pour en récolter le plus possible. Leur principale motivation? L'argent qu'il vont gagner en vendant les précieux pousses-pieds! Ce montant pouvant atteindre jusqu'à 150 € le kilogramme... Au Brésil, les hommes sont aidés par des spécialistes de la pêche. Pas toujours très ponctuels, ce sont les dauphins qui signalent aux pêcheurs, le long de la plage, quand lancer leurs filets pour attraper des poissons. Leur coopération ne s'arrête pas là puisque les mammifères indiquent également la taille du banc de poissons mais aussi sa direction! Le documentaire nous emmène ensuite sur les plages d'Hawaï pour une petite note historique sur le surf, qui, outre un sport, est avant tout un rite culturel.

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    Après plusieurs rencontres avec des pêcheurs traditionnels, on termine la séquence aux Philippines. Là bas, des dizaines d'hommes risquent leur vie dans une méthode de pêche extrêmement dangereuse mais très efficace. Munis de palmes, et reliés à un compresseur par différents tuyaux d'air de fortune, ces hommes descendent installer leurs filets à des profondeurs où la moindre erreur est fatale.

     

    Arctique 

    Le premier pays visité est le Groenland. On y rencontre beaucoup de des pêcheurs. Quelque part sur la banquise, un père et son fils pêchent le requin sous la glace. Cela s'avère être plus dur que prévu puisque le poisson qu'ils attrapent est plus gros que prévu et ne passe pas par le trou qu'ils ont fait dans la glace... D'autres pêcheurs, toujours sur la banquise, là où l'eau sous la glace se retire à chaque marée, construisent un igloo en attendant de pouvoir se faufiler sous la banquise. Eh oui, sous la glace se trouvent des grottes inondées la plupart du temps, mais lorsque l'eau se retire, ces hommes en profitent pour descendre ramasser des moules! Ils ont environ une demi heure pour creuser un trou dans la glace, faire passer une échelle, s'y glisser et ramasser le plus de crustacés possibles avant de remonter pour éviter de se retrouver coincé dans ces cavités souterraines. Toujours sur la banquise, des pêcheurs usent d'une technique traditionnelle de pêche au narval. La tradition veut qu'ils se déplacent uniquement en kayak pour attraper l'animal qui nourrira le village pendant plusieurs mois. Dans la montagne, les habitants d'un autre village chassent un animal beaucoup moins marin. Afin de constituer suffisamment de réserves de nourriture pour l'hiver, ils attrapent des oiseaux. Mais l'animal ne se consomme pas tel quel, il faut le faire macérer pendant trois mois à l'intérieur... d'une peau de phoque! La préparation ainsi obtenue se révèle être le plat préféré de ce village.

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    On quitte le Groenland pour se rendre en Norvège. Là bas, pour permettre à leurs troupeaux de trouver de la nourriture pendant l'hiver, les éleveurs de rennes leur font traverser des cours d'eau à la nage. Ce qui n'est pas de tout repos quand un des animaux décide de rebrousser chemin au beau milieu de la rivière... La dernière partie consacrée à l'Arctique concerne le Canada. Au pays du sirop d'étable et des élans, dans la Baie de l'Hudson, il existe des patrouilles spécialisées dans la surveillance des ours. Ces hommes, sortes de chérifs, parcourent les abords de la ville espérant ne pas croiser ces ours qui migrent pour pêcher. 

     

    Villes 

    Dans cette partie consacrée aux villes, on se rend d'abord aux USA où on fait la rencontre d'un américain chargé de surveiller des... élans! Ce sergent, qui se déplace sur un segway (NDLR : giropode en français), s'assure que les animaux ne perturbent pas la vie des habitants et que personne ne soit blessé lorsqu'ils se battent, surtout pendant la saison des amours. En Inde, ce sont d'autres créatures qui désespèrent les habitants.

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    A Jaipur, les macaques sont de véritables calamités qui dévalisent les étals des petits marchés. Ils sont comparables à des gangs, leur organisation est remarquable, pendant que certains distraient les commerçants, les autres font le plein de provisions. De retour aux USA, Human Planet nous emmène dans un restaurant. Mais pas pour y manger. On y suit en fait des chasseurs de rats. A la nuit tombée, après la fermeture des restaurants et divers snacks de Manhattan, deux hommes à qui ont été confiées les clés, font le tour des caves et cuisines des restaurants. La découverte est surprenante, non seulement le ménage n'a pas été fait à la fermeture mais des restes de nourriture gisent un peu partout. Ce qui attire bon nombre de nuisibles tels que des rats, des cafards et toutes sortes de blattes qui se promènent librement parmi les casseroles, dans les fours, entre les tables... La solution des deux hommes? Des tapettes, des tapis collants et du poison! Au Maroc, on ne se débarrasse pas des intrus. Là bas, on prend même soin des pigeons qui ne sont pas chassés mais presque dorlotés. En effet, les humains ont trouvé une façon de profiter des crasses laissées par ces volatiles. Ils récupèrent les fientes de pigeons, qu'ils mélangent à d'autres substances, pour l'assouplissement du cuir! Il paraîtrait que le cuir produit dans cette région est d'une qualité remarquable... Villes s'arrête à New York, à Union Square plus précisément. Là, les produits vendus sur le marché proviennent uniquement... des toits de la ville! Pour pallier le manque de potager et espaces de production respectueux de l'environnement, les hommes ont trouvé une alternative ingénieuse : ils cultivent sur le toit des immeubles! Ainsi, même les abeilles participent puisque, sur le marché, on trouve même du miel produit sur le toit de la Grosse Pomme.

     

    Plaines 

    Dans le désert africain Kalahari, les membres d'une tribu ont développé une technique de chasse particulièrement laborieuse. Ils commencent par brûler l'herbe qui se trouve autour du point d'eau de la région, pour que leurs proies ne puissent s'y cacher. Cachés dans des buissons, ils attendent qu'un animal intéressant vienne s'y abreuver, pour décocher une flèche empoisonnée. Débute alors une traque qui peut durer jusqu'à dix heures! Au Cambodge, Human Planet nous emmène à la rencontre d'un pêcheur de serpents. Avec son fils de cinq ans, qui manipule les reptiles comme s'ils étaient de simples jouets, il parcourt les prairies inondées à la recherche de leur prochain repas... En Afrique de l'Est, les Masaï travaillent en partenariat avec un oiseau indicateur. L'animal en question leur montre où trouver des abeilles et donc du miel, qu'ils partagent en guise de récompense. Mais les oiseaux ne sont pas les bienvenus partout... En Tanzanie par exemple, les villageois craignent pour leurs récoltes de riz, que des millions d'oiseaux-sauterelles détruisent chaque année. Pour s'en débarrasser, ils sont prêts à tout, même à faire exploser les nids qu'ils construisent par centaines dans des arbres contigus. Direction ensuite les steppes de Mongolie, où les peuples nomades voyagent en fonction de la migration des troupeaux de chevaux sauvages. Ce sont les juments qui attirent particulièrement leur attention puisqu'ils les attrapent pour leur lait, très prisé des Mongoles. Pour se faire, ils attrapent d'abord les poulains. Pourquoi? Eh bien, parce que l'instinct maternel des juments les oblige à rester à proximité du jeune cheval, ce qui facilite considérablement leur tâche. Une fois la jument traite, ils relâchent les chevaux et poursuivent leur chemin.

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    Le voyage dans les plaines se termine en Australie. Là bas, les hommes rassemblent leur bétail en un temps record de cinq jours. Pour cela, ils parcourent l'ensemble de leurs terres en hélicoptère. Dés qu'ils repèrent une partie du troupeau, ils les poussent dans la même direction avant d'être rejoint par des quads.

     

    Fleuves 

    La dernière partie de Human Planet nous emmène d'abord aux Chutes de Khone. Là, le débit des rapides est deux fois supérieur à celui des Chutes du Niagara. Cependant, certains pêcheurs n'hésitent pas à traverser le Mekong... à l'aide de deux câbles tendus de part et d'autre du fleuve, entre les deux rives, chaussés de simples... tongs! Toujours en Asie, une des histoires les plus impressionnantes de l'ensemble du documentaire est sans doute celle de cette famille Tibétaine, vivant dans l'Himalaya. Là, pour emmener ses enfants à l'école, un père de famille doit leur faire traverser la montagne en longeant un fleuve gelé dont la glace commence à fondre. Le voyage dure six jours. Six jours pendant lesquels la famille va dormir dans des grottes, à l'abri du froid, passer par des corniches très étroites, longer la rivière, là où la glace à presque totalement fondu,... A peine arrivés, c'est déjà le jour de la rentrée scolaire et l'heure pour le père d'entamer le chemin inverse... Dans une autre partie de l'Asie, au Bangladesh, c'est un autre fleuve qui pose problème. En effet, les habitants qui ont construit leur maison sur les rives du Gange sont obligés de les déconstruire et de les reconstruire plus loin. La raison? Chaque année, le fleuve gagne de plus en plus en largeur, ce qui a pour conséquence l'écroulement des rives et, à fortiori, celui des maisons. La BBC nous emmène ensuite en Amérique du Sud, dans le bassin de l'Amazone, sur le Rio Negro au Brésil. Pour survivre lors des inondations, une femme s'est lancé un défi de taille. Après la ponte des tortues, et avec l'aide de quelques voisines, elle ramasse les oeufs qu'elle trouve, enterrés dans le sable, pour leur éviter de finir dans le ventre des prédateurs, les déplace dans sa nurserie, et fait éclore les tortues! Ce qui accroît exponentiellement leurs chances de survie! Dés qu'elles sont suffisamment grandes, elle les relâche pour qu'elles grandissent et pour pouvoir les attraper et les manger dés les première inondations venues. Détour par le Mali avant de terminer notre aventure. A l'affluent du fleuve Niger, se trouve la mosquée de Djenné. Faite en argile, elle est considérée par beaucoup comme la plus belle moquée du monde. Pour la protéger de la saison des pluies, chaque années, les habitants se prêtent au même rituel, la rénovation du bâtiment! Les Maliens nous donnent une belle leçon de solidarité puisque toutes les générations aident à la tâche. Et quelle tâche! Il s'agit de recouvrir l'entièreté des murs d'un mélange d'argile et de paille.

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    Enfin, la dernière étape du voyage se passe en Inde. Dans la forêt, les habitants plantent des arbres pour relier les rives du fleuve qui sépare leurs villages. Les racines de ces arbres consolident naturellement les rives et forment des ponts naturels dont certains font plusieurs étages! 

     

     

    Conclusion : 10/10

    Tant les adeptes des documentaires que les amateurs ou les novices devraient apprécier le spectacle que nous offre Human Planet et qui est, en réalité, bien présent sous nos yeux...  

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